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Julien Clerc - Si j'etais elle
French chanson | MP3 | 2000 | 192 kbps | 66,3 mb | covers[/center]
Julien Clerc, on le sait , aime les femmes et elles le lui rendent bien. Mais pour l'heure, une seule retient toute son attention. Celle qu'il est allé chercher est l'une des plus convoitées : Carla Bruni. Les six textes signés par l'ex-top model italien ("Aussi vivant", "Se contenter d'ici-bas", "On serait seuls au monde".) créent la surprise. La belle s'efface tout en douceur en offrant à l'un des artistes les plus secrets du show-biz, des émotions de femmes. C'est la part de féminité de l'homme qui s'exprime ici à travers de fragiles confidences ("Si j'étais elle"). Mais ce dix-huitième album est surtout placé sous le signe des rencontres. Celles avec l'Américain Umberto Gatica (Mariah Carey, Céline Dion, Michael Jackson) et avec un jeune homme de vingt-trois ans, Khalil (le frère d'Assia, "Quelques mots en ton nom") qui s'illustre déjà dans l'univers soul, rhythm'n blues et hip-hop. On retrouve également les complices de longue date : Etienne Roda-Gil ("Va-t'en de moi") et David McNeil ("Tu t'en es allé"). Une invitation au voyage, enrichie de mélodies sensuelles ("J'oublie"), sucrées ("Va-t'en de moi") et mélancoliques ("L'Horizon chimérique"). Quelques fantaisies, des touches musicales empreintes de funk et de groove ("Aussi vivant"), viennent compléter joliment le tableau. Si j'étais elle possède une vraie force climatique et n'est pas loin d'être un des meilleurs albums de Julien Clerc. --Valérie Dupouy (amazon.fr)


Platine
Plus de trois ans après la sortie de Julien, le joli cour de ces dames revient avec un album très attendu, puisque six titres sur douze ont été écrits par le top model Carla Bruni. Comme toujours dans ce genre d'annonce très médiatique, flotte une suspicion génératrice de commentaires dubitatifs. Coup marketing alimenté par la présence de Carla dans le premier clip, ou réelle vocation pour l'écriture d'une donzelle en mal de reconversion ? Difficile à dire. Toujours est-il que miss Bruni ne se tire pas trop mal de l'exercice, grâce à des textes jouant la carte de la simplicité et d'une naïveté quasi enfantine, en assez bonne harmonie avec les compositions sensibles de Juju. Parmi les morceaux les plus réussis, on relève en effet "Si j'étais elle" (même si au final, la chanson n'égale pas "Ma préférence"...), "On serait seuls au monde" ou "Désobéissante", tous signés par Carla Bruni. Il faut reconnaître aussi que les mélodies aux accords subtils, comme l'interprétation exceptionnelle de Julien, sauveraient n'importe quel texte bancal du naufrage. Toujours est-il que notre préférence va plutôt à "J'oublie" (adaptée par David Mc Neil d'une magnifique chanson d'Astor Piazzola), ou encore à la très littéraire "L'Horizon chimérique" signée Jean de La Ville de Mirmont. Deux petites merveilles qui nous conduiraient, en toute clémence, à passer l'éponge sur quelques zones d'ombres : "Je l'aime comme je respire" (signée par un Laurent Chalumeau en mal d'inspiration, Pierre Grillet ayant déjà offert "Je t'aime comme je respire" à Johnny sur Sang pour sang...), ou encore le faible "Quelques mots en ton nom" en duo avec Assia (la sour de Khalil, compositeur de trois titres et arrangeur sur l'album), apparemment taillé pour attirer un nouveau public. Comprenez par là, un public de jeunes. Allez, on pardonnerait tout à Julien


Si j'étais elle
Aussi vivant
J'oublie
Se contenter d'ici bas
Tu t'es en allée
On serait seuls au monde
Quelques mots en ton nom
Silence caresse
Je l'aime comme je respire
L'horizon chimérique
Désobéissante
Va-t'en de moi



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